Pour faire suite au précédent article, je voulais apporter des précisions et donner quelques trucs pour pouvoir voir les signes et les conseils que nous recevons même quand ça va mal.
Parce qu’en général, dans ces moments là, on ne voit plus rien, on s’emmêle les pinceaux, on interprète de travers et en même temps, on a plus que jamais, besoin d’aide.
Imaginons que vous soyez roulé en boule sur le canapé avec un paquet de mouchoirs à côté de vous ou que vous soyez stressé parce que vous avez une décision importante à prendre.
Bref, vous avez la tête dans le brouillard et des pensées en boucle qui vous empêchent justement de prendre une décision ou du recul. Vous décidez d’un truc et 1heure plus tard au minimum, tout est remis en question (« mais non, je peux pas faire ça, ça va pas… »).
Le 1er conseil : on souffle
Quand on est stressé ou simplement malheureux, la respiration est haute et superficielle. En général, le diaphragme est bloqué ou fonctionne peu. Le remettre en route consiste à adopter une respiration ventrale qui aura pour effet de vous détendre, d’une part parce qu’il y aura une meilleure oxygénation, d’autre part parce que le diaphragme est un gros muscle et son mouvement nécessite beaucoup d’énergie.
Tout cela apaise aussi le système nerveux et pendant qu’on prête attention à notre respiration, on ne rumine plus (ou moins !), on est concentré et on se relâche.
2ème conseil : on est dans son corps
Quand vous portez votre attention à votre respiration, vous êtes attentif à ce qui se passe dans votre corps. Vous écoutez le souffle, vous observez le rythme, vous pouvez sentir aussi des douleurs, des nœuds et vous prenez de la distance par rapport à la situation.
Le souffle vous emmène donc un pas plus loin en vous reconnectant à votre corps et à son fonctionnement.
Votre attention vous détache de vos ruminations et de vos soucis.
Et si ça vous dit, vous pouvez vous masser ou danser !
3ème conseil : on est dans le moment présent
Le détachement continue !
Vous observez votre souffle et les sensations de votre corps, donc vous êtes ici, là, maintenant avec vous même. Vous suivez votre inspiration, vous écoutez votre cœur, vous n’êtes plus à ce qui va se passer peut-être demain ou la semaine prochaine, vous ne pensez plus à la remarque du voisin, ce matin, non, vous êtes là et bien là. Vous quittez le monde du passé et de l’avenir, de l’angoisse et de l’anxiété, des « peut-être » ou « j’aurais dû » pour être juste là.
Et là maintenant, tout va bien ! Je respire calmement, tranquillement. Il ne m’arrive rien.
Ça y est ! Le silence commence à s’installer en soi. Les pensées qui tournaient en boucle, se calment.
Parce que pour pouvoir écouter la guidance ou la remarquer, encore faut-il être présent et attentif !
Et c’est justement ce que nous ne sommes pas quand ça va mal. Nous sommes ailleurs au lieu d’être ici, il y a un brouhaha au lieu de faire silence pour laisser toute la place à une idée, une bonne idée, une solution, une éclaircie.
4ème conseil : on va se changer les idées !
Si tout ça ne suffit pas, si vous ruminez encore, allez faire un tour, peu importe où. Ça peut être juste un tour dans la rue si vous êtes en ville.
Essayez d’observer tout ce que vous voyez comme si c’était la première fois. Notez les couleurs, la lumière, les odeurs pour vous sortir de vos pensées.
Si vous êtes à la campagne, il y aura forcément un truc à ramasser : caillou, plume, fruit, ou des merveilles à regarder qui vous absorberont totalement. (ouf , ça y est !)
Ah, là, ça va mieux
Vous avez réussi à quitter cet état de mal être pour vous ouvrir à autre chose.
Vous êtes prêt pour vous laisser guider avec confiance, vous êtes prêt à suivre votre intuition.
La prochaine fois, il faudra vous souvenir de ces étapes : souffler, être dans son corps, être dans le présent et allez faire un tour.
Je vous joins un PDF que j’avais fait pour un article « j’me sens mal, qu’est-ce que je peux faire ??? »
Avec ça, vous sortirez plus vite de ces moments pénibles.
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